Transformation de l'aire d'autoroute de Vironvay (A13).
Les aires d’autoroutes sont des lieux isolés, uniquement liés à l’exploitation des autoroutes. Dès lors, comment transformer et réutiliser ces espaces lorsqu’ils ne sont plus en service ? Pour répondre à cette problématique, j’ai souhaité recréer du lien entre l’autoroute et son environnement en instaurant une cohabitation entre l’autoroute et une production alimentaire résiliente.
Autour de l’aire de Vironvay, on trouve majoritairement des terres agricoles. Ainsi, ce projet propose une réimplantation de terres agricoles sur le site sous la forme de cultures maraîchères, basées sur le modèle de micro-fermes et sur le système de micro-agriculture manuelle. Pour ce faire, une partie des infrastructures existantes est conservée afin de les transformer en lieu de stockage, en espace de vente directe in-situ, et en stationnement pour les visiteurs. Le site se décompose ensuite en bandes afin de générer différentes parcelles, chacune accompagnée d’une maison individuelle.
Dans cet exercice de conception, j’ai souhaité explorer un langage architectural spécifique en m’appuyant sur les ressources locales en matériaux. En effet, le site est entouré de nombreuses carrières de granulats servant à la fabrication de béton. Ainsi, j’ai choisi de travailler avec du béton, en axant mes recherches autour de la masse, du mur épais et du plein.
Cet exercice à également fait l'objet d'une autre proposition de projet sans habitations : un marché. Cette version permettait d'implanter des cultures maraichères bio intensives (faible motorisation et haute densité de culture) et des petits élevage avec des lieux de vente en direct in situ sur l'ensemble du site selon le principe suivant : 1 parcelle = 1 culture = 1 lieu de vente. 
Les personnes empruntant l'autoroute pouvait alors s'arrêter sur cette aire pour faire ses achats ou manger sur place. 
Ce projet est aussi marqué par l'exploration sur le béton.
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